26 juin 2005
Nycthémère c'est poli
Mon temps ne se définit par le cumul d'instants mais
par sa densité. Infiniment plus sophistiqué et risqué qu'un temps
linéaire rendu aux diktats de la mesure et de l'efficacité, mon temps
est affectif.
Il accueille l'émotion et l'irrationnel, il invente et
détruit des lucarnes de tirs de mémoire au gré de mes volontés les plus
exigeantes.
Je ne pense pas avoir jamais perdu mon temps en essayant
de le gagner et je crois bien que toutes mes forces et prétentions sont
nées de là, de ma superbe ignorance de ce mécanisme d'horloge accroché
aux murs de mes premiers réveils.
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