30 janvier 2005
Racisme ordinaire
C'est toujours une épreuve de tomber sur une caricature. Et souvent
pour ce qui me concerne, les plus rudes sont les anglaises, qui à
chaque fois sont à 2 doigts de me faire étrangler de rage si ce n'est
de rire.
Les Jones, c'est leur nom vrai de vrai, m'ont particulèrement bousculé. Lui, son accent rauque sorti de son gosier ridiculement étroit, l'extrême bout de son fondement à peine posé sur le rebord de sa chaise, sa manière grotesque de tenir une tasse et elle, grosse vache, rougeaude, la prétention exorbitante avec l'élégance d'une rombière grand siècle confirmée par le port d'un chapeau dont je n'imaginais plus qu'il puisse se porter encore en 2005.
Ce fut avec un étonnant aplomb que je conservai ma légendaire apparence stoïque et polie alors qu'un vacarme d'images se mit à défiler dans ma tête:
Je me voyais me lever prendre cette boule de graisse par les cheveux, immobiliser ses énormes jambonneaux rosés et la foutre gaillardement sous les yeux écarquillés de son con d'époux pendant que celui-ci pousserait un Oh Gooosh avec un accent droit sorti de la BBC International, celle des empires lointains et du thé.
Heureusement ou malheureusement, je n'en ai rien fait. Il faut dire qu'elle était insupportablement laide. Et que je devrais être amené à les faire trimer pendant 2 ans, vu que ce sont d'excellents professionnels, peut-être les meilleurs dans leur domaine:
Je me dis aussi qu'il aurait été déplacé de laisser une trop singulière impression aux bons sujets de Sa Majesté dans ces conditions.
Les Jones, c'est leur nom vrai de vrai, m'ont particulèrement bousculé. Lui, son accent rauque sorti de son gosier ridiculement étroit, l'extrême bout de son fondement à peine posé sur le rebord de sa chaise, sa manière grotesque de tenir une tasse et elle, grosse vache, rougeaude, la prétention exorbitante avec l'élégance d'une rombière grand siècle confirmée par le port d'un chapeau dont je n'imaginais plus qu'il puisse se porter encore en 2005.
Ce fut avec un étonnant aplomb que je conservai ma légendaire apparence stoïque et polie alors qu'un vacarme d'images se mit à défiler dans ma tête:
Je me voyais me lever prendre cette boule de graisse par les cheveux, immobiliser ses énormes jambonneaux rosés et la foutre gaillardement sous les yeux écarquillés de son con d'époux pendant que celui-ci pousserait un Oh Gooosh avec un accent droit sorti de la BBC International, celle des empires lointains et du thé.
Heureusement ou malheureusement, je n'en ai rien fait. Il faut dire qu'elle était insupportablement laide. Et que je devrais être amené à les faire trimer pendant 2 ans, vu que ce sont d'excellents professionnels, peut-être les meilleurs dans leur domaine:
Je me dis aussi qu'il aurait été déplacé de laisser une trop singulière impression aux bons sujets de Sa Majesté dans ces conditions.
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