4 février 2005
Moi aussi, le quartier latin
Semaine rugueuse dilapidée dans les affres d'un programme de plus en
plus serré à 8 semaines du jour J. Je me dis qu'à ce rythme c'est
l'aspermie qui me guette au tournant.
Passons donc vite sur ces jours aux allures d'insolubles problèmes, génératifs d'autres problèmes encore plus insolubles.
Hier soir, j'ai eu une de ces expériences sensorielles qui vous prennent au ventre et vous évoquent les débuts d'une asphyxie douce.
Quelle idée aussi d'aller déranger les esprits d'un quartier hanté par des cadavres trop souriants d'une jeunesse jamais assez folle.
A mesure que mes pas rebondissaient sur la montagne sainte-geneviève c'est des pans de mémoire qui se cognaient les uns contre les autres, sans répit et sans ordre.
Quand c'est lancé comme ça...S'arrêter...Attendre que ça passe.
Ce que je fis bientôt, me rangeant dans un bar plein de jeunes et de fumée, descendant un demi puis l'autre.
La tête jetée en arrière et les yeux mi-clos emportés par des rêveries empoisonnées et mélancoliques:
Ce soir, J'avais pour compagnon les accords sublimes du Quartier Latin chanté par Ferré.
Ce quartier/Qui résonne/Dans ma tête
Ce passé/Qui me sonne/Et me guette
Ce Boul' Mich'/Qu'a d'la ligne/En automne
Ces sandwichs/Qui s'alignent/Monotones
Chez Dupont/Ça traînait/La journée
C'était l'pont/Qui durait/Tout' l'année
L'examen/Ça tombait/Comme un' tête
Au matin/Sans chiqué/Ni trompettes
Quartier latin/Quartier latin/Quartier latin
Cett' frangine/Qui vendait/Sa bohème
Et ce spleen/Qui traînait/Dans sa traîne
J'avais rien/Ni regrets/Ni principes
Les putains/Ça m'prenait/Comm' la grippe
Quartier latin...Quartier latin...Quartier latin
Ce vieux prof/Qui parlait/A son aise
Très bien, sauf/Que c'était/Pour les chaises
Aujourd'hui/Un diplôme/Ça s'rupine
Aux amphis/Tu point's comme/A l'usine
Quartier latin...Quartier latin...Quartier latin
Les années/Ça dépasse/Comme une ombre
Le passé/Ça repasse/Et tu sombres
Rue Soufflot/Les vitrines/Font la gueule
Sans un mot/J'me débine/J'ferm' ma gueule
Je r'trouv' plus rien/Tell'ment c'est loin/L'Quartier latin
Léo Ferré est un géant.
Bientôt je vais vous débarasser des conneries actuelles de mon radioblog et ne vais mettre que du Ferré. Tout le reste n'est rien.
Il n'y a plus rien.
Passons donc vite sur ces jours aux allures d'insolubles problèmes, génératifs d'autres problèmes encore plus insolubles.
Hier soir, j'ai eu une de ces expériences sensorielles qui vous prennent au ventre et vous évoquent les débuts d'une asphyxie douce.
Quelle idée aussi d'aller déranger les esprits d'un quartier hanté par des cadavres trop souriants d'une jeunesse jamais assez folle.
A mesure que mes pas rebondissaient sur la montagne sainte-geneviève c'est des pans de mémoire qui se cognaient les uns contre les autres, sans répit et sans ordre.
Quand c'est lancé comme ça...S'arrêter...Attendre que ça passe.
Ce que je fis bientôt, me rangeant dans un bar plein de jeunes et de fumée, descendant un demi puis l'autre.
La tête jetée en arrière et les yeux mi-clos emportés par des rêveries empoisonnées et mélancoliques:
Ce soir, J'avais pour compagnon les accords sublimes du Quartier Latin chanté par Ferré.
Ce quartier/Qui résonne/Dans ma tête
Ce passé/Qui me sonne/Et me guette
Ce Boul' Mich'/Qu'a d'la ligne/En automne
Ces sandwichs/Qui s'alignent/Monotones
Chez Dupont/Ça traînait/La journée
C'était l'pont/Qui durait/Tout' l'année
L'examen/Ça tombait/Comme un' tête
Au matin/Sans chiqué/Ni trompettes
Quartier latin/Quartier latin/Quartier latin
Cett' frangine/Qui vendait/Sa bohème
Et ce spleen/Qui traînait/Dans sa traîne
J'avais rien/Ni regrets/Ni principes
Les putains/Ça m'prenait/Comm' la grippe
Quartier latin...Quartier latin...Quartier latin
Ce vieux prof/Qui parlait/A son aise
Très bien, sauf/Que c'était/Pour les chaises
Aujourd'hui/Un diplôme/Ça s'rupine
Aux amphis/Tu point's comme/A l'usine
Quartier latin...Quartier latin...Quartier latin
Les années/Ça dépasse/Comme une ombre
Le passé/Ça repasse/Et tu sombres
Rue Soufflot/Les vitrines/Font la gueule
Sans un mot/J'me débine/J'ferm' ma gueule
Je r'trouv' plus rien/Tell'ment c'est loin/L'Quartier latin
Léo Ferré est un géant.
Bientôt je vais vous débarasser des conneries actuelles de mon radioblog et ne vais mettre que du Ferré. Tout le reste n'est rien.
Il n'y a plus rien.
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