Mes voluptés de sybarite
L'asservissement à la force régnante, que dis-je, écrasante, des loisirs n'est pas la moindre des concessions.
Que l'on touche à votre abonnement Internet ou câble, que votre
messagerie passe en état de maintenance, que votre mobile tombe à la
mer et vous transhumez vers les plaines infinies de la colère et de
l'excès, votre bile vous rattrappant au bond et vous ramenant à l'état
d'homo colerus que nos facultés étudient si peu.
Faites-donc l'expérience d'une trève non désirée et vous réaliserez
alors combien, ô combien, vous êtes un jouet parmi les jouets.
Moi, c'est les femmes. C'est là ou niche ma servitude, contrainte ou
consentie, née du parfait fonctionnement de
mes mécaniques du désir et de ses satisfactions.
Que je sois jouet n'affecterait ici nullement la pepétuité de mes
trépignements, de mes bonds de bonheur à la révélation de nouvelles
aventures. Ca c'est le genre d'analyse à 2 sous de ceux nombreux, très
nombreux, qui demeurent persuadés que nous ne passons sur terre que pour
porter un bout de malheur: Je vais très bien, merci. J'en souris même. Franchement et irrésistiblement.