Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le monde selon Pitch
Archives
15 avril 2005

Feintes de corps

Reprise progressive et enjouée; j'ai pu renouveller hier avec 2 de mes meilleurs plaisirs.

J'ai commencé matinalement par chausser mes tennis et aller fouler le gravillon régulier des anciens jardins des Médicis (fournisseurs officiels en papes depuis Léon X).
Là, sous les larges fenêtres des mieux entretenus grabataires de la République, où quelques parlementaires m'ont assuré qu'avaient lieu les plus belles sauteries de la capitale ( légende? vérité?), j'ai couru presque un cadran entier, avec rythme et élégance.
Ce n'est pas mon parcours favori, mais disons que passer près du monument à Delacroix, Art, Temps et Gloire, ou devant la superbe et très baroque fontaine de Médicis - capable en une vision de se faire pâmer la plus rétive des amantes - reste un plaisir que je m'octroie par rapport à une majorité de joggers endimanchés plus abonnés aux aires d'autoroute ou à de triviaux parcs omnisports de béton.
Il reste vrai que lorsque j'y retourne pour y passer un peu de temps, calé dans une de ces solides chaises et un bon livre à la main, je me dis que décidément il y'a quelque chose de gracieux dans cet ensemble de verdure et de paix et je ne vois alors que le nombre de gens qui affluent ici n'importe comment pour m'en gâcher la plénitude.
Il y'a aussi les autres joggers, oui c'est vrai, que j'aimerais foutre dehors, tant leurs sueurs et ahanements pathétiques manquent de style.

Plus tard, j'ai renoué avec les délices secrets et quotidiens des cafés parisiens.
Non loin du lieu cité ci-haut, et alors que nous conversions Steets et moi de choses et d'autres, mais surtout de femmes, une belle gamine, gironde mais point trop, sensuelle au possible, engageait la conversation avec nous sur un sujet quelconque.
Nadia pendant qu'elle nous parlait me matait terriblement, effrontément. Une heure plus tard, et avant qu'elle nous quitte sous une pluie drue et traversière, Steets lui laissait nos coordonnées.
Elle a appellé une heure plus tard. Elle a appellé Steets, qui lui-même la voyait plutôt m'appeler moi, si on devait en juger par la chaleur non dissimulée de la quantité de regards qu'elle m'adressait pendant que l'on blablatait. Mais non elle l'a appellé lui. Allez comprendre quelque chose là dedans.
Chienne.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le monde selon Pitch
Publicité
Publicité