29 janvier 2005
Evagations
Mon esprit dévoyé et compulsif souvent se joue malicieusement de mes
humeurs et me fait obéir à de risibles absences de logique:
La journée d'hier m'a vu retourner à ce stupide salon qui se déroulait au Palais des Cons pour la deuxième fois d'affilée. Non par obligation professionnelle puisque je fais partie de ces privilégiés qui ont choisi de ne pas succomber à un sophistiqué esclavage pour se préserver une vraie liberté, mais plutôt par parfait esprit de camaraderie, Steets m'ayant demandé de l'accompagner tout en m'électrisant avec la promesse formelle qu'on ferait plein de nouvelles rencontres: Ce qui évidemment marcha à merveille.
Nous n'y passâmes pas toute la journée; ce fut à peine 2 heures qui nous suffirent pour faire la connaissance d'une brune discrète aux proportions de cariatide des beaux quartiers puis pour s'enfiler un plateau de sushis.
Ensuite nous avons causé. De cul, comme d'habitude. La question du jour étant de savoir jusqu'à quel age nous banderions comme des ânes et ce à quoi nous exposait définitivement ce train de vie assumé, puisque nous étions deux à décider de ne pas le subir mais bien plutôt de l'accompagner. Les réponses important peu, c'était savants effets de rhétorique parsemés de formules imagées et irrésitibles qui nous faisaient rire de toutes nos dents, ne craignant ni l'indiscrétion de nos voisins, ni le temps qui filait ainsi et que nous jugeions tout sauf perdu.
Galéjades et gaudrioles. Quoi de plus précieux que ces exercices philosphes, ces sagesse de l'amour, qui ornaient nos superbes visages de mâles des sourires les plus roboratifs qui soient.
La conversation continua au Méridien à peine troublée par le débours de 9 euros pour 2 cafés et finit en notre adresse habituelle des jours d'été, fbg St Honoré, aux côtés de 2 modernes sylphides que l'écroulant Karl désigne comme une "étroitesse incroyable, avec des bras et des jambes interminables, un cou très long et une très petite tête" dans une excellente et drôlissime interview parue dans Libé.
Sur la ville tombait une fatigante pluie faite d'insupportables guttules que je ne remarquais plus.
La journée d'hier m'a vu retourner à ce stupide salon qui se déroulait au Palais des Cons pour la deuxième fois d'affilée. Non par obligation professionnelle puisque je fais partie de ces privilégiés qui ont choisi de ne pas succomber à un sophistiqué esclavage pour se préserver une vraie liberté, mais plutôt par parfait esprit de camaraderie, Steets m'ayant demandé de l'accompagner tout en m'électrisant avec la promesse formelle qu'on ferait plein de nouvelles rencontres: Ce qui évidemment marcha à merveille.
Nous n'y passâmes pas toute la journée; ce fut à peine 2 heures qui nous suffirent pour faire la connaissance d'une brune discrète aux proportions de cariatide des beaux quartiers puis pour s'enfiler un plateau de sushis.
Ensuite nous avons causé. De cul, comme d'habitude. La question du jour étant de savoir jusqu'à quel age nous banderions comme des ânes et ce à quoi nous exposait définitivement ce train de vie assumé, puisque nous étions deux à décider de ne pas le subir mais bien plutôt de l'accompagner. Les réponses important peu, c'était savants effets de rhétorique parsemés de formules imagées et irrésitibles qui nous faisaient rire de toutes nos dents, ne craignant ni l'indiscrétion de nos voisins, ni le temps qui filait ainsi et que nous jugeions tout sauf perdu.
Galéjades et gaudrioles. Quoi de plus précieux que ces exercices philosphes, ces sagesse de l'amour, qui ornaient nos superbes visages de mâles des sourires les plus roboratifs qui soient.
La conversation continua au Méridien à peine troublée par le débours de 9 euros pour 2 cafés et finit en notre adresse habituelle des jours d'été, fbg St Honoré, aux côtés de 2 modernes sylphides que l'écroulant Karl désigne comme une "étroitesse incroyable, avec des bras et des jambes interminables, un cou très long et une très petite tête" dans une excellente et drôlissime interview parue dans Libé.
Sur la ville tombait une fatigante pluie faite d'insupportables guttules que je ne remarquais plus.
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