Brisements successifs et désirs de paix

Infiltrations de froideurs et de grisaille prononcées doublées d'un glaçant ennui d'une demi-journée passée sur un salon professionnel à subir les fades péroraisons de médiocres orateurs, toutes ornées de cette calamité de langage managérial, où l'on ne puit décidément concevoir une phrase sans utiliser les vingt mots indispensables au vade-mecum de tout imbécile qui se respecte: Efficacité, concurrence, qualité, déploiement, processus, etc. Burp.
Et un putain de courant d'air et pas une seule hotesse de baisable dans ce sous-salon aux allures d'osselet toxique.
Et si je rajoute enfin que mes entrevues avec belle Olivia - Où certes les marivaudages les plus polissons continuent d'aller à train endiablé- n'ont encore débouché sur rien de vraiment concret et que mes surprises promises et tant attendues tardent, tardent, tardent, vous comprendrez que mes touches lasses n'aient plus qu'un semblant d'élan à venir accomplir ces curieuses levées.
En d'autres mots: Vivement demain.