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Le monde selon Pitch
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19 décembre 2004

Chronique bâclée d'une soirée trop politique (ou l'inverse)

Samedi dernier fut mon ultime soirée de l'année au QG. Pour nous recevoir, Rosencrantz et Guilderstein, les 2 factotums du lieu, étaient de bonne humeur, ravis à l'idée de prendre quelques jours de vacances.
Rosencrantz m'aura même servi de très frais et généreux Antipasti que j'ai réussi à digérer malgré un voisinage génant:  Cette idiote de républicaine US, encore elle.
Fort heureusement elle déguerpira vite, et en partie à cause, du moins je l'espère, de l'acidité pas vraiment contenue de mes propos.

Las, ma vigilance légendraire aura été flouée et je n'avais point anticipé que cette soirée deviendrait vite celle du front de tous les fascismes.
A peine le temps d'aller pisser un jet, clair et assez consistant, que me voilà pris dans un étau improbable aux allures de prénom onirique et de longues jambes d'une part, Audrey, et aux  yeux de biche d'autre part, la copine d'Audrey. Certainement anesthésié par les fortes quantités d'alcool absorbées pour marquer le coup en cette fin de calendrier, je renonçai à toute prudence en m'engageant tête en avant dans un numéro d'intense cabotinage, oubliant tout fond de résistance. Les diablesses, elles, ne résistant que prou, le marivaudage progressait sûrement.
Que n'ai-je pas tempéré! Me voilà lancé dans une conquete absurde, une de plus, et je n'analysais pas la situation. Ce n'est que bien plus tard que j'ai dû me rendre compte de leurs prédilections naturelles: L'une couchait avec les allemands, Dj's de surcroît, l'autre revenait de Tel-Aviv. J'avais réussi l'exploit en quelques heures d'affronter presque toutes les formes de barbarie du 21ème siècle.

Pendant ce temps, Steets, avait de manière plus sûre flairé une plus honnête proie. La pimpante Laurence lui faisait déjà les yeux doux, et faisait 10 ans de moins que son âge.
Je quittai la scène et les abandonnai au moment pré-fusionnel pour rentrer chez moi, un peu bourré et la bouche un peu déformée par un sourire idiot à attribuer à je-ne-sais-quoi. Enfin si , je sais. Mais je ne vous raconte pas tout. Mon chemin fut à peine perturbé par un jeune drôle qui faisait du stop et que je larguai place du châtelet. FIP programmait Salt peanuts de Charlie Bird. Bonne nuit.

/ Sinon, Chloé arrive toujours Mardi. Et à la lecture du programme scandaleusement pornographique que je lui ai faite, elle a acquiescé à tout, me faisant jurer d'être à la hauteur.
Pas de soucis, Baby, tu me connais./

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