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Le monde selon Pitch
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9 décembre 2004

Putain de soirée

Pas des masses de conneries à vous raconter. Une semaine calme et sans histoires, comme je ne les aime pas. Un w-e à chier et qui finit samedi en soirée de merde.
(A ce sujet, et de mémoire d'homme, je ne me souviens pas avoir jamais aimé un samedi. On a droit chaque année à 52 jours du banlieusard.)

Bref...Je vais quand même vous narrer un fait qui m'a particulièrement énervé en cette soirée.
Ca s'est passé au moment même ou, les yeux déjà mi-clos, je me vautrais dans un canapé miteux (comme il peut hélas en exister dans la vie de Caroline notre bécasse d'hotesse) et me repassais ce mauvais film de fin de semaine en prétant une oreille complètement distraite aux niaises élucbrations de l'amie de Caroline.

Je n'arrivais décidément pas à dégager le pire. Leur physique moyen? (une paire de mamelles de vache contre une paire de piles pour montre plate, miracle de microtechnologie), leur humour non moins moyen? ("oh! j'ai mis un col roulé! c'est con!"), leur scandaleuse ponctualité d'éternelles ados? ( 45 minutes de retard, mais bon, on en a profité pour diner sans vergogne), leur culture de cerveau disponible? (révision de toutes les campagnes pub télé de l'année...), ou bien était-ce encore leurs inaltérables certitudes en matière musicale(Tu connais Patrick Fiori?)?
On le voit bien je me perdais en conjectures, je nageais en un océan de scepticisme, lorsque Caroline, le visage blanc, le souffle coupé et l'esprit absent (mais ça c'est normal chez elle), est venue asseoir son beau postérieur dans mon champ visuel, glaciale et comme venant d'étre piquée par un scorpion de la pire des espèces.
Steets, qui s'était tapi quelque part dans dans l'obscurité de l'appart, avait pensé bien faire. Et lui avait foutu une magistrale main au cul dans le but de l'emballer vite fait, bien fait.
A cet instant, il m'a fallu une demi-seconde pour réaliser avec rage que je venais de rater ce clou de la soirée que je cherchais désepérement comme on cherche titine.

Il était temps de rentrer.


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