21 février 2005
La fugitive
Une lumière oblique et des cheveux d'orange ramassés en arrière. Un
violoncelle posé. Le front haut et des yeux accrochés à la ligne
fuyante.
La chaleur d'une tasse passée sur la joue. L'odeur d'un parfum déposé dans le creux des épaules et dehors l'hiver comme un songe immobile et glacé.
Il est beau ce chant d'une journée finissante dans une matière qui coule et n'existe plus.
La chaleur d'une tasse passée sur la joue. L'odeur d'un parfum déposé dans le creux des épaules et dehors l'hiver comme un songe immobile et glacé.
Il est beau ce chant d'une journée finissante dans une matière qui coule et n'existe plus.
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